Affectio societatis

Décisions


Cour de cassation, Chambre commerciale, 11 juin 2013, 12-22.296, Publié au bulletin
Rejet

L'affectio societatis n'est pas une condition requise pour la formation d'un acte emportant cession de droits sociaux Les conventions légalement formées ne peuvent être révoquées que du consentement mutuel de ceux qui les ont faites ou pour les causes que la loi autorise.

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  • Absence d'affectio societatis du cessionnaire·
  • Affectio societatis·
  • Causes autorisées par la loi·
  • Parts sociales·
  • Conditions·
  • Révocation·
  • Exclusion·
  • Nécessité·
  • Affaires·
  • Contrat de société

Cour de cassation, Chambre civile 3, 16 mars 2011, 10-15.459, Publié au bulletin
Rejet

La disparition de l'affectio societatis, par suite de la mésentente des associés, constitue un juste motif de dissolution à la condition de se traduire par une paralysie du fonctionnement de la société

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  • Perte de l'affectio societatis·
  • Mésentente paralysant le fonctionnement de la société·
  • Mésentente entre associés·
  • Demande d'un associé·
  • Justes motifs·
  • Dissolution·
  • Condition·
  • Associé·
  • Affectio societatis·
  • Dysfonctionnement

Cour de Cassation, Chambre commerciale, du 15 mai 1974, 72-12.797, Publié au bulletin
Rejet

En retenant que des associes ont manifeste leur volonte de se grouper pour mettre en valeur et gerer une partie de leur patrimoine, les juges du fond constatent l'existence de la cause de l'affectio societatis.

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  • Affectio societatis·
  • Constatations suffisantes·
  • Société en général·
  • Éléments·
  • Élément matériel·
  • Contrat de société·
  • Élément intentionnel·
  • Historique·
  • Apport·
  • Fourniture

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Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 20 novembre 2001, 99-13.985, Publié au bulletin
Cassation

Selon l'article 1844-14 du Code civil, les actions en nullité de la société se prescrivent par trois ans à compter du jour où la nullité est encourue. Dès lors, viole ce texte la cour d'appel qui juge que n'est pas prescrite l'action en nullité d'une société engagée plus de trois ans après la perte de l'affectio societatis.

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  • Perte d'affectio societatis·
  • Société civile immobilière·
  • Prescription triennale·
  • Applications diverses·
  • Prescription civile·
  • Action en nullité·
  • Point de départ·
  • Exercice·
  • Affectio societatis·
  • Nullité

Cour de Cassation, Chambre civile 1, du 6 juillet 1982, 81-14.711, Inédit
Rejet

La preuve de l'existence d'une société de fait entre l'exploitant d'un domaine agricole et la personne qui a fourni des fonds en vue de son acquisition et de l'affectio societatis élément indispensable de cette existence peut résulter même implicitement de la correspondance échangée entre les deux parties.

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  • Affectio societatis·
  • Exploitation agricole·
  • Accord implicite·
  • Société de fait·
  • Existence·
  • Exploitation·
  • Lettre·
  • Cour d'appel·
  • Versement·
  • Compte

Cour de Cassation, Chambre civile 3, du 8 janvier 1975, 73-13.635, Publié au bulletin
Rejet

La regle "nemo auditur" ne peut pas permettre a un locataire de mauvaise foi de se prevaloir d'un bail nul et de pretendre en voir se perpetuer l'existence. la nullite d'une societe pour defaut d'affectio societatis entraine l'inexistence de tout lien veritable d'association entre les pseudo-associes, et exclut notamment que les apports de ceux-ci soient entres dans un patrimoine commun : les regles de l'indivision sont donc inapplicables.

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  • Nullité de la société pour défaut d'affectio societatis·
  • Défaut d'affectio societatis·
  • Affectio societatis·
  • Absence de constitution d'un patrimoine commun·
  • Impossibilite de se prevaloir d'un bail nul·
  • Invocation par un preneur de mauvaise foi·
  • Apports faits a une société·
  • Contrats et obligations·
  • 2) société en général·
  • Règle "nemo auditur"

Cour de cassation, Chambre commerciale, 3 mars 2021, 19-10.693, Inédit
Rejet

[…] « 1°/ que l'affectio societatis s'entend de la volonté de collaborer à l'oeuvre commune constituant l'objet de la société en vue de tirer profit de celle-ci ; que la Compagnie foncière du Genevois faisait valoir qu'elle s'était accordée avec M. D… et la société Bessimo pour fonder deux sociétés dont elles avaient ensemble arrêté la forme sociale, l'importance des apports respectifs et l'objet, qui consistait dans l'acquisition de l'ensemble immobilier sis […] et son exploitation sous quelque forme que ce soit ; que la cour d'appel constate que M. D… tenait M. […]

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  • Sociétés·
  • Enchère·
  • Affectio societatis·
  • Promesse·
  • Europe·
  • Vente·
  • Volonté·
  • Immobilier·
  • Actionnaire·
  • Avancement

Cour de cassation, Chambre civile 3, 6 septembre 2011, 10-23.511, Inédit
Rejet

[…] d'autre part, retenu que la mésentente entre les associées des deux sociétés, persistante depuis de nombreuses années, avait entraîné la disparition de tout affectio societatis, que M me X… et M me Z… disposant d'un nombre égal de parts sociales, aucune d'elles ne disposait de la majorité requise tant pour les décisions ordinaires qu'extraordinaires, que la dissolution anticipée de la SCM requérant les 2/ 3 des voix et le retrait d'un associé de la SCI devant être autorisé à l'unanimité, […]

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  • Dissolution·
  • Associé·
  • Affectio societatis·
  • Sociétés·
  • Majorité·
  • Secrétaire·
  • Centre médical·
  • Origine·
  • Part·
  • Retrait

Cour de cassation, Chambre commerciale, 24 mai 2017, 15-15.547, Inédit
Rejet

[…] 6°/ que l'affectio societatis ne suppose pas, dans une société en participation, l'intention de gérer les affaires courantes de la société ; qu'en déduisant l'absence d'affectio societatis de ce que M. Y… ne démontrait pas être intervenu dans la gestion quotidienne du débit de tabac, la cour d'appel a violé les articles 1832 et 1871 du code civil ;

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  • Tabac·
  • Société en participation·
  • Affectio societatis·
  • Contrat de société·
  • Apport·
  • Bénéfice·
  • Associé·
  • Document·
  • Fondateur·
  • Chèque

Cour de cassation, Chambre commerciale, du 19 mai 1987, 85-18.034, Inédit
Rejet

[…] Attendu qu'il est reproché à l'arrêt confirmatif d'avoir déclaré irrecevable la demande d'annulation pour absence « d'affectio societatis », alors, selon le pourvoi, que la Cour d'appel ne pouvait, pour justifier l'existence de « l'affectio societatis » ayant uni les associés de la société au moment de sa formation, élément nécessaire à l'existence d'une société, se contenter de constater la présence d'un autre élément nécessaire à l'existence de la société (la réunion des apports), qu'elle a donc violé l'article 1832 du Code civil ;

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  • Absence d'affectio societatis·
  • Dissolution de la société·
  • Nullité du contrat·
  • Société anonyme·
  • Tahiti·
  • Dissolution·
  • Sociétés commerciales·
  • Hôtel·
  • Associé·
  • Apport
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Commentaires


Maître Gael Collin · LegaVox · 26 septembre 2013

Dune Avocats · 8 avril 2021

L'affectio societatis doit exister à la constitution de la société et toute sa vie durant. Appréciation et preuve de son existence La recherche de l'affectio societatis consiste à vérifier la présence d'un élément psychologique de collaborer ensemble. La preuve de cet élément s'effectue donc par tous moyens selon un faisceau d'indices. […] A cet effet, les juges peuvent, par exemple, apprécier s'il y a existence de l'affectio societatis en examinant la volonté des associés en signant des statuts, ou encore démontrer de leur engagement à partager les pertes de la société. Rappelons que le juge examine la volonté des associés de collaborer ensemble. […] Conséquences de la perte de l'affectio societatis

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CMS · 8 juillet 2013

L'affectio societatis, enseignée à tous les étudiants comme l'une des pierres angulaires du contrat de société, donne toutefois lieu à peu de jurisprudence. Hormis quelques occurrences bien précises, essentiellement en matière de nullité de sociétés, le recours à l'affectio societatis est peu fréquent et peu opératoire.

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A. T. · Dalloz Etudiants · 29 mars 2011

www.droit-patrimoine.fr · 1er mars 2002

Maureen De Montaigne · Actualités du Droit · 7 juin 2017

www.dagorne-avocats.com

L'affectio societatis n'est pas une condition requise pour la revendication, par un époux, de la qualité d'associé sur le fondement de l'article 1832-2 du code civil, a précisé la Cour de cassation. […] Ils ont dans le même temps rejeté les arguments de la SARL qui estimait, d'une part, que l'affectio societatis (c'est-à-dire la volonté commune de s'associer) serait une condition de la revendication et, d'autre part, que la renonciation à revendiquer serait nécessairement expresse.

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Lois et règlements


Article 1844-7 du Code civil
Version depuis le 1 juillet 2014 · En vigueur aujourd'hui

La société prend fin : 1° Par l'expiration du temps pour lequel elle a été constituée, sauf prorogation effectuée conformément à l'article 1844-6 ; 2° Par la réalisation ou l'extinction de son objet ; 3° Par l'annulation du contrat de société ; 4° Par la dissolution anticipée décidée par les associés ; 5° Par la dissolution anticipée prononcée par le tribunal à la demande d'un associé pour justes motifs, notamment en cas d'inexécution de ses obligations par un associé, ou de mésentente entre associés paralysant le fonctionnement de la société ; 6° Par la dissolution anticipée prononcée par le tribunal dans le cas prévu à l'article 1844-5 ; 7° Par l'effet d'un …

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Article 24 de la Loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis
Version depuis le 12 mars 2023 · En vigueur aujourd'hui

I.-Les décisions de l'assemblée générale sont prises à la majorité des voix exprimées des copropriétaires présents, représentés ou ayant voté par correspondance, s'il n'en est autrement ordonné par la loi. II.-Sont notamment approuvés dans les conditions de majorité prévues au I : a) Les travaux nécessaires à la conservation de l'immeuble ainsi qu'à la préservation de la santé et de la sécurité physique des occupants, qui incluent les travaux portant sur la stabilité de l'immeuble, le clos, le couvert ou les réseaux et les travaux permettant d'assurer la mise en conformité des logements avec les normes de salubrité, de sécurité et d'équipement définies par les dispositions prises pour …

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Article 1832 du Code civil
Version depuis le 13 juillet 1985 · En vigueur aujourd'hui

La société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter. Elle peut être instituée, dans les cas prévus par la loi, par l'acte de volonté d'une seule personne. Les associés s'engagent à contribuer aux pertes.

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Article L64 du Livre des procédures fiscales
Version depuis le 1 janvier 2019 · En vigueur aujourd'hui

Afin d'en restituer le véritable caractère, l'administration est en droit d'écarter, comme ne lui étant pas opposables, les actes constitutifs d'un abus de droit, soit que ces actes ont un caractère fictif, soit que, recherchant le bénéfice d'une application littérale des textes ou de décisions à l'encontre des objectifs poursuivis par leurs auteurs, ils n'ont pu être inspirés par aucun autre motif que celui d'éluder ou d'atténuer les charges fiscales que l'intéressé, si ces actes n'avaient pas été passés ou réalisés, aurait normalement supportées eu égard à sa situation ou à ses activités réelles. En cas de désaccord sur les rectifications notifiées sur le fondement du présent article, …

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Article 591 du Code de procédure pénale
Version depuis le 1 janvier 2001 · En vigueur aujourd'hui

Les arrêts de la chambre de l'instruction ainsi que les arrêts et jugements rendus en dernier ressort par les juridictions de jugement, lorsqu'ils sont revêtus des formes prescrites par la loi, ne peuvent être cassés que pour violation de la loi.

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Article 233 de la Loi n° 85-98 du 25 janvier 1985 relative au redressement et à la liquidation judiciaires des entreprisesAbrogé
Version du 1 octobre 1994 au 21 septembre 2000

Dans toutes les dispositions des textes où figurent les mots : "liquidation des biens" ou les mots : "règlement judiciaire ou liquidation des biens", ces mots sont remplacés par les mots : "redressement ou liquidation judiciaires". Un décret en Conseil d'Etat procèdera à l'adaptation aux dispositions de la présente loi des références faites par d'autres textes aux anciennes dispositions applicables en matière de procédures collectives d'apurement du passif et supprimera celles de ces références qui n'ont plus d'objet.

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Article 321-1 du Code pénal
Version depuis le 1 janvier 2002 · En vigueur aujourd'hui

Le recel est le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit. Constitue également un recel le fait, en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit. Le recel est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende.

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Article L621-2 du Code de commerce
Version depuis le 15 mai 2022 · En vigueur aujourd'hui

Le tribunal compétent est le tribunal de commerce si le débiteur exerce une activité commerciale ou artisanale. Le tribunal judiciaire est compétent dans les autres cas. A la demande de l'administrateur, du mandataire judiciaire, du débiteur ou du ministère public, la procédure ouverte peut être étendue à une ou plusieurs autres personnes en cas de confusion de leur patrimoine avec celui du débiteur ou de fictivité de la personne morale. Dans les mêmes conditions, un ou plusieurs autres patrimoines du débiteur peuvent être réunis au patrimoine visé par la procédure, en cas de confusion avec celui-ci. Il en va de même lorsque le débiteur a commis un manquement grave aux obligations …

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Article 564 du Code de procédure civile
Version depuis le 1 janvier 2011 · En vigueur aujourd'hui

A peine d'irrecevabilité relevée d'office, les parties ne peuvent soumettre à la cour de nouvelles prétentions si ce n'est pour opposer compensation, faire écarter les prétentions adverses ou faire juger les questions nées de l'intervention d'un tiers, ou de la survenance ou de la révélation d'un fait.

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Documents parlementaires

[…] Vos rapporteurs considèrent que cet assouplissement des règles applicables permettra de dénouer des situations inextricables dans certaines communautés d'agglomération issues des dernières refontes de la carte intercommunale, où l'affectio societatis entre les communes membres fait défaut. […] Lire la suite…
Sur la proposition de loi · Loi promulguée
chambre civile de la Cour de cassation a énoncé que si l'activité commune s'est maintenue, que l'affectio societatis a persisté postérieurement à la survenance de la date d'expiration de la société et en l'absence de l'accomplissement par les associés des formalités nécessaires à sa prorogation, la société est devenue « de fait ». Ses statuts continuent alors à régir les rapports entre les associés. L'administration fiscale semble faire application d'une grille de lecture identique. Elle a ainsi considéré qu'une société prorogée avec effet rétroactif après l'échéance de son terme doit être Lire la suite…
Sur l'article 6, renuméroté article 12
À l'alinéa 2, après le mot : « hommes, », insérer les mots : « sans contrevenir à l'affectio societatis exclusivement féminin ou masculin de l'association, ». [...] Le respect de l'égalité entre les femmes et les hommes est un principe fondamental de notre République qu'il convient de faire respecter à tous. […] Lire la suite…
Sur l'article 2, renuméroté article 3
contraindre les associés et le rétrocessionnaire, qui sera choisi par la SAFER, de s'associer, en méconnaissance du principe de l'affectio societatis qui découle de la liberté contractuelle. En effet, l'opération de cession, réalisée par voie de substitution, est une opération amiable qui ne peut se réaliser qu'en présence d'une volonté commune des associés et du rétrocessionnaire de collaborer ensemble à la conduite des affaires de la société. Enfin, rappelons, d'une part, que s'agissant des modalités d'acquisition, les acquisitions amiables demeurent la voie de droit commun et la substitution Lire la suite…
, conformément au même article D. 222-1). Comme le résument les auteurs du rapport de la mission des inspections précité : « le fait qu'il réunisse un grand nombre d'acteurs, qui ne partagent pas tous la même conception de l'affectio societatis qui caractérise en principe un administrateur, ne facilite pas les échanges et le dialogue en son sein ». Relevant des défauts de gouvernance et de pilotage dont le contrat d'objectifs et de performance (COP) est l'illustration, la mission recommande de mettre en place un conseil d'administration composé de douze membres n'ayant pas de conflit Lire la suite…
Sur la proposition de loi · Loi promulguée
Cet article prévoit de déroger à l'approbation de l'apport partiel d'actifs par l'assemblée générale extraordinaire dans deux hypothèses bien précises. Une exception est prévue à cette dérogation, permettant de revenir à l'approbation de principe, à la condition que l'actionnaire détienne 5% du capital social. Or ce retour à l'approbation de principe doit pouvoir être enclenché de manière simple, même par des "petits" actionnaires qui participent à même titre que les associés majoritaires à l'affectio societatis de la société. Il est ainsi nécessaire, et c'est ce que propose cet amendement, d'abaisser le niveau de détention de capital social minimum afin de demander la convocation de l'assemblée générale extraordinaire de la société concernée. Lire la suite…
En dépit de ces performances, les SATT ne font pas encore l'unanimité parmi les PME-TPE, ni même parmi les acteurs publics de recherche. Dans un rapport publié le 26 juillet 2017 ([25]), le sénateur Philippe Adnot indiquait que certaines SATT, notamment Grand Centre et Sayens, n'avaient pu développer chez leurs partenaires et actionnaires un « affectio societatis » fort. En mars 2018, la Cour des comptes, elle-même, a émis un jugement assez sévère sur le dispositif des SATT dans un rapport d'évaluation des outils de valorisation de la recherche publique, estimant qu'il s'était inséré « trop Lire la suite…
Sur l'article 6, renuméroté article 12
[…] Cela n'empêche pas une association d'être d'inspiration religieuse, ni de conditionner l'adhésion à un culte, tant qu'elle respecte l'existence d'autres religions sans volonté de domination et la liberté de culte de chacun, en dehors évidemment de l'affectio societatis religieux. Lire la suite…
Sur la proposition de loi · Loi promulguée
Cet article prévoit de déroger à la consultation des associés de sociétés civiles participant à une opération de fusion, dans l'hypothèse particulière où la société absorbante détient "en permanence" la totalité des parts de la société absorbée. Une exception est prévue à cette dérogation, permettant de revenir à la consultation de principe, à la condition que l'associé détienne 5% du capital social. Or ce retour à la consultation de principe doit pouvoir être déclenché de manière simple, même par des "petits" associés qui participent à titre égal à l'affectio societatis de la société. Il est ainsi nécessaire, et c'est ce que propose cet amendement, d'abaisser le niveau de détention de capital social minimum afin de demander la consultation des associés de la société absorbante. Lire la suite…
Sur l'article 6, renuméroté article 12
la République française repose sur trois piliers : 1/ la neutralité de l'État ; 2/ la pluralité religieuse ; 3/ la liberté de culte. Le premier pilier s'appliquant à l'État, les associations n'y sont pas assujetties. En revanche, elles se doivent de respecter la coexistence toutes les religions et la liberté pour chacun de croire ou de ne pas croire. Cela n'empêche pas une association d'être d'inspiration religieuse, ni de conditionner l'adhésion à un culte, tant qu'elle respecte l'existence d'autres religions sans volonté de domination et la liberté de culte de chacun, en dehors évidemment de l'affectio societatis religieux. Lire la suite…
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